Produire de manière durable et responsable est notre engagement. Pour cela nous mettons en œuvre certaines pratiques agricoles dont :

Certification Agriculture Biologique

Depuis 2021, cette certification concerne une parcelle de l’exploitation : les tomates, les courgettes, les poivrons longs dit « sweetpalermo » et les tomatilles (ou Tomatillos) sont les produits cultivées en agriculture biologique. Ils sont vendus uniquement en vente direct sur l’exploitation. 

Principes de l’agriculture biologique

L’agriculture biologique se définit par une gestion rationnelle, globale et durable des agrosystèmes dans le respect des équilibres naturels et de la biodiversité en vue d’une production de qualité. Elle respecte l’environnement, la santé des hommes, des plantes, des animaux et leur bien-être.

Elle repose sur les principes suivants :

  • le maintien et le développement de la fertilité naturelle des sols et de leur activité biologique,
  • le non-recours à des produits issus de la chimie de synthèse,
  • la diversité des assolements et l’allongement des rotations culturales,
  • la non-utilisation d’OGM (Organismes Génétiquement Modifiés).

Depuis 2021, cette certification concerne l’ensemble des produits issue de l’exploitation.

Les bonnes pratiques de la haute valeur environnementale

1 – PRÉSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ

 Plusieurs pratiques ou actions favorables à la biodiversité sont prises en compte dans le cadre de la certification Haute Valeur Environnementale telles que :

  • Maintenir, voire augmenter, la part de l’exploitation réservée aux infrastructures agroécologiques (= habitats semi-naturels qui ne reçoivent ni fertilisants chimiques ni pesticides) tels que des prairies permanentes, des lisières, des haies et arbres isolés, des bandes enherbées, des terrasses et murets, fossés, etc.
  • Diversifier les espèces végétales cultivées
  • Installer des ruches et favoriser la présence de fleurs

La Haute Valeur Environnementale valorise la présence de biodiversité sur l’exploitations et celle-ci constitue ainsi une thématique phare de cette certification.

2 – STRATÉGIE PHYTOSANITAIRE

La Haute Valeur Environnementale valorise les exploitants qui cherchent à limiter leur dépendance aux intrants, notamment en produits phytosanitaires. Les pratiques mises en œuvre pour limiter leur utilisation sont valorisées dans le cadre de cette certification et notamment :

  • L’application ciblée des traitements et préservation d’un maximum de zones non traitées
  • L’utilisation de méthodes alternatives à la lutte chimique (lutte physique ou biologique)
  • L’enherbement

Par ailleurs, la limitation de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, grâce à ces pratiques, est mesurée par le calcul de l’indicateur de fréquence de traitement (IFT) de l’exploitation au regard d’une référence régionale.

 

3 – GESTION DE LA FERTILISATION

La Haute Valeur Environnementale valorise les exploitations qui ont une gestion équilibrée de leur fertilisation et faiblement dépendantes en apports extérieurs de fertilisants. Les pratiques qui sont valorisées dans le cadre de cette certification sont notamment les suivantes :

  • Réaliser un bilan azoté afin de suivre les apports et sorties d’azote
  • Adaptation des apports d’azote aux besoins des cultures en fonction des parcelles et valorisation des zones non fertilisées
  • Introduction de légumineuses dans les couverts végétaux

Par ailleurs, la bonne gestion de la fertilisation est mesurée par le calcul d’un bilan azoté qui doit être équilibré.

 

4 – GESTION DE LA RESSOURCE EN EAU

La Haute Valeur Environnementale valorise les exploitants qui cherchent à limiter leur dépendance aux intrants, notamment en eau. Les pratiques qui sont valorisées dans le cadre de cette certification sont notamment les suivantes :

  • La mise en place de pratiques culturales visant à limiter l’apport d’eau
  • n suivi détaillé de l’eau apportée
  • L’installation d’un matériel optimisant les apports d’eau (type goutte à goutte)

La consommation en eau et les pratiques mises en œuvre pour limiter son utilisation sont des points évalués dans le cadre de la certification.

Préserver la qualité des sols, nourrir les plantes

La rotation des cultures est fondamentale : une espèce différente par année et par parcelle évite la fatigue de la terre et la baisse de fertilité. Notre objectif pour les cultures est de ne pas revenir sur la même parcelle avant 5 ans minimum.

Afin de préserver la fertilité et la vie du sol, seuls les premiers centimètres sont travaillés à l’aide d’outils superficiels.

Chaque année, un apport de matière organique amende le sol. Les analyses de terre surveillent les éléments nutritifs présents avant la mise en place de la culture. Un plan de nutrition adapté et évolutif est alors calculé. La solution nutritive est incorporée à l’eau d’arrosage et localisée au niveau des racines grâce au goutte à goutte. Les apports sont adaptés au plus près des besoins, sans gaspillage.

De plus, nous apportons un produit de bio-contrôle, une préparation de mycorhizes, qui stimule le fonctionnement des racines et l’absorption des éléments nutritifs.

Chaque mois de mars, nous semons un "engrais vert", du sorgho, sur un tiers de la surface de nos tunnels. Broyé et enfoui en juin, il permet de :

  • Capter les reliquats azotés pour éviter leur lessivage,
  • Améliorer la structure du sol et la production de matière organique,
  • Perturber le cycle de certains champignons pathogènes.

Préserver les ressources en eau, arroser les plantes

L’eau fait partie des éléments naturels indispensables à la plante. Nous sommes particulièrement attentifs à l’économiser.

Cela consiste à déterminer la juste quantité à apporter selon les réserves du sol, la pluviométrie, le fonctionnement de la plante et le meilleur moment de la journée:

  • Apports d’eau par goutte à goutte, sous le paillage plastique, au pied des plantes, sans risque de gaspillage,
  • Mesure de l’eau disponible dans le sol par des tensiomètres,
  • Régulation électronique de la dose et du nombre d’arrosages par jour,
  • Contrôle des points de prélèvements de l’eau par compteurs volumétriques

Favoriser la biodiversité, protéger et polliniser les plantes

Nos cultures bénéficient d’une situation géographique privilégiée : indemne de pollution aérienne, éloignée des zones urbaines et des axes routiers importants et isolée des autres régions de production.

Nous favorisons le développement des insectes ou acariens utiles pour contrer les parasites. C’est pourquoi nos serres et champs sont entourés de haies naturelles ou replantées.

Dans cette dynamique, nous participons au programme Ecophyto-CTIFL, consistant à installer entre nos cultures des plantes-relais (blé, sarrasin, tanaisie, achillée) pour attirer et héberger les insectes auxiliaires et pollinisateurs.

Nous nous sommes également inscrits dans une démarche pour obtenir la certification Haute Valeur Environnementale et nous allons démarrer dans les 2 prochaines années la production de légumes en Agriculture Biologique.

protéger et polliniser les plantes

Protéger les cultures par des techniques alternatives aux produits de synthèse

Lutte biologique contre les maladies du sol (champignons, insectes, larves)

La solarisation

C'est une méthode naturelle de désinfection du sol par le rayonnement du soleil qui, par élévation de la température, détruit les mauvaises herbes et les champignons vecteurs de maladies.

Nous la pratiquons, en rotation, sur un tiers de la surface des tunnels, une fois par an.

Le greffage des aubergines

Sous les grands tunnels, nous utilisons des plants d'aubergines greffés sur des plants de tomates.

C'est une méthode naturelle de lutte contre une maladie du sol à laquelle l'aubergine est sensible, la verticiliose.

La tomate, résistante, prête son système racinaire à l'aubergine en lui évitant d'être en contact avec la terre.

Prestop dans le terreau de pépinière : ce fongicide biologique s’installe dans les racines et les feuilles de la plante et parasite les champignons pathogènes en les privant de nourriture.

Contans incorporé au sol avant la plantation, sous abri et en plein champ : solution de bio-contrôle, son action contribue à lutter contre le sclérotinia, une pourriture des tiges. Le produit contient des spores qui pénètrent à l’intérieur des sclérotes et bloquent leur propagation.

Rhizocell dans l’eau d’arrosage, en cours de culture : les bactéries apportées se fixent dans la zone proche des racines et se nourrissent des sécrétions racinaires. En contrepartie, ils produisent des micro-nutriments qui stimulent la croissance des racines. De plus, ces probiotiques limitent aussi les populations potentiellement pathogènes et favorisent les défenses naturelles.

Lutte biologique contre les insectes nuisibles

L’observation minutieuse de chaque bio-agresseurs permet de déterminer le seuil au-delà duquel il devient indispensable d’intervenir.

Piégeage et comptage par panneaux jaunes englués. Pièges à phéromones qui capturent les mâles en émettant « l’odeur » des femelles.

L’usage d’auxiliaires naturels : la Protection Biologique Intégrée

En plus de favoriser leur développement naturel dans le milieu, des lâchers d’insectes ou d’acariens sont réalisés pour contrôler les insectes nuisibles :

  • Trichogramme contre la pyrale : c’est une petite guêpe qui pond dans les oeufs de la pyrale et les détruits.
  • Aphydius, une autre micro-guêpe contre les pucerons.
  • Coccinelles asiatiques, une population naturelle de coccinelles qui consomment les pucerons.

L’usage de produits biologiques.

  • Novodor en pulvérisation sur le feuillage des aubergines : insecticide biologique contre les doryphores contient des bactéries spécifiques qui les intoxiquent par ingestion (eux seuls y sont sensibles).
  • Naturalis en pulvérisation : insecticide naturel contre aleurodes, thrips et acariens, à base de champignons, il aune action pathogène de contact entraînant la mort du ravageur.

La gestion des adventices

Le paillage plastique

En plus d'empêcher la pousse des mauvaises herbes, il réchauffe le sol au pied des plantes et permet d'économiser l'eau en évitant l'évaporation.

Le désherbage manuel et le binage

Réalisé manuellement au pied des plantes et mécanique, par binage, entre les rangs, il évite le recours aux herbicides.